Träume

Le chorégraphe israélien juxtapose les Cinq poèmes pour une voix féminine de Mathilde Wesendonck, mis en musique pour voix et piano, à des extraits de l’essai L’Art et la révolution de Richard Wagner (1849). Le compositeur y fait part de ses envies « d’actes de terrorisme artistique ». Après Salzbourg, Emanuel Gat adapte sa création à la Grande Salle de l’Arsenal dont il investit balcons et galeries, l’espace étant entièrement ouvert au jeu. Ses costumes chamarrés aux matières fastes révèlent des corps aux mouvements soudains et investis qui portent un dialogue entre le masculin et le féminin, le sentiment et l’engagement.