Miki

Paris 2024, un cheval court sur la Seine et la revanche des nerds s’organise autour d’une table de ping-pong. Miki sort de sa chambre, pose son téléphone sur une voiture et enregistre un plan fixe à l’arrière d’un Buffalo Grill. On y découvre une pop moderne et hybride qui mélange un récit intime et direct avec des productions audacieuses et percutantes. Miki chante, parle et écrit à la première personne. Avec une liberté de ton, elle aborde le léger comme le grave avec distance et auto-dérision. Miki sort le 7 Mars son premier EP. Elle l’a nommé graou, comme l’expression qu’elle utilise quand il lui arrive « un truc pas cool mais pas grave ». Miki continue d’écrire son histoire, graou partout.
Dans sa langue maternelle, son deuxième prénom est symbole d’espérance. Il souffle les aventures d’une artiste qui met des pansements sur ses bobos avec des mots : Sheng. C’est sous ce nom qu’elle s’est lancée dans la grande machine en 2019, portée par des lignes candides et espiègles. Au rythme de ses chansons faites de boom boom musique, en français ponctué de mandarin, la Franco-Chinoise a installé ses paysages d’émotions qui racontent le quotidien d’une jeune femme de 24 ans. Et entre les tristesses et les joies qui craquent sous les faux ongles, Sheng livre aujourd’hui son premier album. Entourée du producteur Medeline et des musiciens Honnoj 304 et HOK, elle a planché durant un an et demi sur 14 titres (dont un remix) qui racontent l'intime et les désirs.