
Florent Caron Darras
Aussi sensible aux musiques électroniques qu'aux musiques traditionnelles (notamment géorgiennes, iraniennes et japonaises), Florent Caron Darras écrit une musique traversée par la question des modèles sonores, de l'harmonie, des ornements et des attaques, motivée jusque dans ses titres par les rapports entre l'humain, l'environnement et la technologie.
Né au Japon en 1986, c'est par le chant grégorien et les percussions classiques que Florent C. Darras commence sa pratique musicale. Après avoir soutenu un Master Recherche sur la musique contemporaine japonaise à Paris-Sorbonne, il entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où son parcours est récompensé par deux Masters et quatre Prix, en Composition (classes de Stefano Gervasoni et Luis Naón), Improvisation, Analyse, et Esthétique (avec un travail sur le field recording et les rapports entre musique et paysage sonore). Désireux de confronter son travail auprès de musiciens reconnus, il reçoit notamment les écoutes et conseils de Tristan Murail, Toshio Hosokawa, Brian Ferneyhough, Jean-Luc Hervé, Mark Andre, Yann Robin, Raphaël Cendo, avant d'être sélectionné au cursus de composition et d'informatique musicale de l'IRCAM. Agrégé de musique, il enseigne à l'Université Catholique de l'Ouest et poursuit des recherches indépendantes sur les polyphonies vocales de Géorgie avec le célèbre ethnomusicologue Simha Arom. En 2019, il est admis au programme doctoral SACRe de l'Université PSL, dans l'école doctorale de l'École Normale Supérieure et sous la direction de Makis Solomos et de Gérard Pesson.
Florent C. Darras travaille à avec les formations françaises telles que l'Ensemble intercontemporain, 2e2m, Court-Circuit, Ars Nova, Cairn, Multilatérale, Regards, Sillages, et à l'international avec l'ensemble Muromachi (Tokyo) et le quatuor Castalian (Londres). Il collabore avec les chefs Matthias Pintscher, David Reiland, Léo Warynski, Jean Deroyer et Simon Proust, ainsi qu'avec les interprètes Nicolas Arsenijevic et Annabelle Jarre. Sa musique a été diffusée sur France Musique et sur l'acousmonium du GRM, et interprétée à la Philharmonie de Paris, à la Philharmonie de Tokyo Bunka Kaikan, au studio 104 de la Maison de la Radio, au Centquatre-Paris, ou encore lors du festival ManiFeste (Ircam-Centre Pompidou), au festival Présences (Radio France), au festival Mixtur (Barcelone), et à l'exposition universelle de Milan. Il reçoit, durant son parcours, le soutien de la Fondation de France (Prix Monique Rollin), de la Fondation Meyer, et de la SACEM